Il faut distinguer la fiscalité sur les dividendes de celle sur les plus-values de cession des titres.
Imposition des dividendes
Le régime a changé au 1er janvier 2018 avec la mise en place du prélèvement forfaitaire unique (PFU) :
Les dividendes perçus par une personne physique sont taxés à 30 % avec le PFU qui comprend 12,8 % d'impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux ou (en option) soumis à l'impôt sur le revenu après application d'un abattement de 40% et versement de 17,2 % de prélèvements sociaux.
Si le revenu fiscal de référence du contribuable ne dépasse pas 50 000 euros pour un célibataire, divorcé ou veuf et 75 000 euros pour un couple soumis à une imposition commune, il est possible de demander une dispense du prélèvement forfaitaire de 12,8 %.
Imposition des plus-values de cession de valeurs mobilières
Le régime a changé au 1er janvier 2018 avec la mise en place du prélèvement forfaitaire unique (PFU) :
Les plus-values de cession de valeurs mobilières réalisées à compter du 1er janvier 2018 peuvent bénéficier du PFU au taux unique de 30 % (impôt sur le revenu et prélèvements sociaux compris, cf. ci-avant).
Dans ce cas, le taux forfaitaire s'appliquera sur le montant net de la plus-value et aucun abattement pour durée de détention ne sera possible. À noter : la CSG ne sera pas déductible l'année suivante en cas de taxation au PFU.
Il est toutefois possible d'opter pour l'application des abattements pour durée de détention (et de la déduction de ses revenus de l'année suivante de la fraction de la CSG déductible) en optant pour la taxation au barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Les abattements pour durée de détention ne perdurent que pour les titres acquis avant le 1er janvier 2018
Pour chaque catégorie de revenus, dividendes ou plus-values mobilières, chaque contribuable devra faire ses calculs afin de déterminer le régime qui lui est le plus favorable (PFU ou taxation au barème progressif de l'impôt sur le revenu).