Engorgement du trafic urbain, smart mobilité, Grand Paris… Les planètes sont alignées pour mettre les VTOL sur le devant de la scène. Les VTOL kezako ? Il s’agit de véhicules à décollage et atterrissage verticaux (Vertical Take-Off and Landing airCraft, en anglais). Autrement dit, des voitures qui volent.
Le Groupe ADP, en tant que gestionnaire d'infrastructures, se doit d’être au rendez-vous de ce nouveau mode de mobilité aérienne et de développer les futurs vertiports pour les taxis volants. Objectif : être prêt pour les JO en 2024.
Des vertiports pour taxis qui volent
Adapter les infrastructures aux nouveaux modes de transport aérien est une nécessité. Demain, les véhicules volants feront partie de l’activité aéroportuaire du Groupe ADP. Ce dernier entend jouer un rôle de premier plan pour favoriser le développement de cette technologie à Paris, comme à l’international.
Dans cette optique, le modèle de vertiport en cours de conception répond aux enjeux d'un développement plus durable de nos infrastructures ainsi qu'aux enjeux de modularité, d'agilité et d'adaptabilité dans un contexte aéroportuaire contraignant en termes d'espace et d'intégration aérienne et un marché dynamique avec une tendance de croissance notable après 2030.
Pour le Groupe ADP, il s'agit de construire des plateformes compatibles avec tous les appareils en cours de développement. Les acteurs sont déjà nombreux à investir cette nouvelle mobilité car trouver des solutions à l’augmentation exponentielle du trafic urbain est un marché prometteur.
entreprises et plus travaillent actuellement sur des projets de taxis volants, dont les américains Boeing, Archer et Joby, les européens Volocopter, Airbus et Vertical Aerospace et le chinois EHang
Face à cette mobilisation d'acteurs pluridisciplinaires, l'objectif du Groupe ADP est d'avoir une ligne opérationnelle en 2024 entre l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et un vértiport situé proche d'un site olympique. Et à terme, avoir des lignes vers d'autres pôles péri-urbains sont également envisagées.
Dans un premier temps, serons tester les opérations au sol et en vol (UTM), les équipements - y compris en termes d’énergie, de maintenance - et le parcours des futurs passagers.
Le CityAirbus, dont le premier vol date de mai 2019 - Source : © Newsroom Airbus
Le lieu choisi pour déployer le vertiport expérimental sera annoncé prochainement après avoir analysé les atouts de chaque aérodrome, sur la base d’une vingtaine de critères (sécurité, accès, espace disponible, opérations et environnement urbain,.), et suite aux échanges avec nos partenaires.
Le calendrier, fixé avec la région Ile-de-France et les services de l'Etat, est « exigeant et ambitieux », reconnaît Edward Arkwright. Il permet d'étudier, aux côtés de la région Ile-de-France et de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile), l'intégration des véhicules volants dans le transport urbain et de définir un business model qui permette à cette solution de trouver sa place dans le paysage de la mobilité quotidienne.
Dès 2021, un vertiport expérimental sera lancé sur l’un des 10 aérodromes du Groupe ADP, afin de tester l’ensemble des composantes de ce service »
Edward Arkwright
Directeur Général Exécutif de Groupe ADP
Nouveauté : ou en est le projet ?
2024
Construction d'un vertiport aéroportuaire pour la première connexion aéroport-ville
2028
Vertiports à CDG pour le nouveau Terminal pour répondre à un trafic exponentiel