Le futur Terminal 4

Afin de répondre à la croissance du trafic aérien et pour poursuivre l'amélioration de l'accueil des voyageurs, Groupe ADP investit dans la construction d'un nouveau terminal à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle pour rester dans le peloton des principaux hubs mondiaux.

Pourquoi un nouveau terminal à Paris-CDG

Dans les prochaines décennies, le trafic aérien mondial devrait continuer de croître en moyenne de 3,6% par an (2,3% en Europe).

Ce sera environ :

- 7,8 milliards de passagers aériens dans le monde d'ici 2036 (contre 4,1 milliards en 2017).

- 550 millions de passagers supplémentaires par an.

Paris-Charles de Gaulle est équipé de 4 pistes, il n'y a donc pas de nécessité de construire de pistes supplémentaires. Cependant les terminaux de l'aéroport
seront au maximum de leurs capacités d'accueil en 2023/2024.
Dans ce contexte, le défi principal pour la plateforme va être de répondre aux évolutions et augmentations prévisibles de trafic. 

Pour continuer à capter une part de la croissance du trafic aérien mondial et accueillir dans les meilleures conditions les passagers du monde entier,
Groupe ADP se doit d'anticiper et de préparer le futur en construisant un nouveau terminal.

Tout savoir sur le Terminal 4

Le terminal 4 est un grand projet de développement que Groupe ADP souhaite mener au sein de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.
Il sera situé sur l'emprise existante de l'aéroport Paris-CDG n’entraînant aucune consommation de terres agricoles supplémentaires. 
Le projet inclut :
-  Des nouvelles dessertes en transport.
-  Un bâtiment pour l'accueil des passagers doté de services et de commerces. 

-  Des voies de circulation avions. 
-  Une esplanade paysagère reliant ce terminal à Roissypole.

Le terminal 4 va permettre à l'aéroport de poursuivre son développement et son rôle moteur dans l'économie locale en maximisant les bénéfices
socio-économiques pour le territoire et en anticipant les besoins en emplois et compétences.

Comprendre le projet du Terminal 4

Chiffres clés

 225 000 : nombre d'emplois totaux

 

40 millions : nombre de passagers annuels

 

167 hectares : surface du bâtiment

A quoi sert une concertation préalable

• Une concertation préalable sous l’égide d’un garant désigné par la CNDP

  Le garant est chargé de veiller à ce que la concertation permette au public d’être informé, de poser ses questions, d’y recevoir des réponses et de présenter ses observations et propositions. Il facilite le dialogue entre tous les acteurs de la concertation, sans émettre d’avis sur le fond du projet.

  Il est chargé de :

  • veiller au respect des engagements pris par les acteurs et notamment les maîtres d’ouvrage ;

  • s’informer et faire des suggestions sur les modalités de la concertation mises en œuvre par les maîtres d’ouvrage ;

  • observer et analyser le déroulement de la concertation pour vérifier que les modalités (objet, durée, etc.) soient respectées par tous ;

  • favoriser l’expression des participants à la concertation ;

  • assurer un rôle de recours afin de répondre aux demandes formulées par les participants à la concertation ;

  • participer aux réunions publiques et ateliers thématiques organisées dans le cadre de la concertation.

  A l'issue de la phase de concertation préalable et dans un délai de 1 mois, le garant élabore un bilan de celle-ci et résume la façon dont elle s'est déroulée. Ce bilan comporte une synthèse des observations et propositions présentées et, le cas échéant, mentionne les évolutions perceptibles du projet qui résultent de la concertation préalable. Ce bilan est rendu public par les maîtres d’ouvrage du projet.
  
  

• Les attentes de la concertation préalable

  Les maîtres d’ouvrage du projet s’engagent dans la démarche de concertation préalable avec pour mot d’ordre la transparence, le dialogue et la compréhension des intérêts de tous.

  Cette concertation préalable, menée sous l’égide d’un garant suite à la saisine de la Commission Nationale du Débat Public est une opportunité pour le projet Terminal 4, en ce qu’elle permettra un dialogue entre les porteurs du projet et les personnes directement concernées par celui-ci. Elle permettra une mise en lumière des points d’intérêts des acteurs du territoires, associations, institutions et citoyens.

  Les maîtres d’ouvrage engagent ce processus dans l’optique de faciliter la compréhension du projet et de recevoir, de la part du public et des représentants d’acteurs locaux :

  • des suggestions d’amélioration du projet dans sa phase travaux, dans son tracé ou dans la prise en compte de ses impacts potentiels ;

  • des suggestions de mesures d’évitement et de réduction des impacts environnementaux qui iraient dans le sens de la définition d’un projet à l’empreinte environnementale la plus minime possible ;

  • des éclairages sur des enjeux locaux, des thématiques propres au territoire ou des retours d’expérience qui devraient entrer en compte dans la définition du projet, et la suite des études à mener.

   

• Les engagements des maîtres d’ouvrage et du garant dans la concertation

  Les maîtres d’ouvrage et le garant souhaitent que l’ensemble des participants à la concertation inscrivent leurs échanges dans une relation de courtoisie, en écoutant, en respectant et en donnant considération aux différentes opinions qui s’expriment. Il est ainsi attendu que les participants :  

  • contribuent à la concertation par leurs connaissances, leurs expériences, leur vécu du territoire, leurs questions, etc. ;

  • adoptent une attitude constructive et une attitude d’ouverture ;

  • participent au processus de concertation dans le respect mutuel.  

  Le garant s’engage à :

  1. être accessible par courriel et courrier postal pour retranscription d’avis et informations, propositions portant notamment sur les modalités de la concertation, et à y répondre soit individuellement soit publiquement par l’intermédiaire de la plateforme de concertation ;

  2. participer aux réunions publiques et aux ateliers thématiques ;

  3. élaborer un bilan de la concertation préalable dans un délai d’un mois au terme de la concertation préalable – ce bilan sera rendu public par la CNDP. Il y sera notamment restitué une synthèse des observations et propositions présentées lors des réunions publiques et des ateliers thématiques.

  Les maîtres d’ouvrage s’engagent à :

  1. fournir dans la transparence les informations et les éléments techniques nécessaires à la bonne compréhension du projet par le public non-spécialiste ; 

  2. établir et respecter un calendrier de réunions le plus en amont possible afin de favoriser la mobilisation des personnes concernées ou des personnes souhaitant participer ;
  

  3. consigner les avis, informations et propositions délivrés lors de chaque réunion dans des registres et comptes rendus mis à disposition du public ;
  

  4. mettre en ligne sur le site du projet les comptes rendus et les présentations 15 jours après la tenue des réunions et des ateliers thématiques;
  

  5. répondre à toutes les questions qui lui seront posées sur le projet d’interconnexion lui-même dans un délai raisonnable et avant la fin de la concertation préalable et la publication du bilan.
  

   

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